Tout d'abord une source...
De Gabrielle Van Zuylen chez Découvertes Gallimard " Tous les jardins du monde "
Des citations:
page 83: Les premiers paysagistes, Bridgeman et Kent, étaient membres d'influentes coteries littéraires. Horace Walpole (1717-1797) joua également un rôle prédominant: "La poésie, la peinture et l'art des jardins (...) seront considérés comme trois soeurs, ou comme les trois nouvelles Grâces qui habillent et ornementent la nature."
page 86: La formation reçue par Kent lui permit de considérer que "l'art des jardins, c'est de la peinture de paysage" comme l'a exprimé son ami Pope. Les connaissances horticoles et l'expérience du jardinage de Kent étaient nulles - à peine distinguait-il un chêne d'un saule-, mais sons sens du visuel était exceptionnel.
page 90: Repton avait le don de comprendre parfaitement l'esprit d'un site, le fameux génius loci.
page 96: Fleurs et couleurs avaient été deux éléments presque absents dans les dessins de jardins des deux siècles précédents; et l'encouragement modeste de Repton à revenir à la couleur allait amener directement...
Hajo Düchting dans la monographie sur Paul Cézanne décrit l'apposition de touches de couleurs successives qui structurent: "Cézanne appelait cette méthode du nom de "modulation", d'après le sens latin de "modus", qui définit en musique le passage d'une tonalité à l'autre. Ce terme comporte aussi une racine commune dans la notion de "module", la mesure architecturale fondamentale.
Le jeune peintre Bernard qui suivait Cézanne, nous livre sa technique. "Il commençait par les parties ombrées avec une tâche sur laquelle il en déposait une seconde, plus grande, puis une troisième, jusqu'à ce que toutes ces tonalités, se recouvrant les une les autres, eussent modelé l'objet par leur coloration. Je compris alors qu'une loi d'harmonie guidait son travail et que toutes ces modulations avaient une direction fixée à l'avance dans sa raison." (Bernard, "Conversations avec Cézanne")
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