Jardins Composés

Candélabres de l'hiver!

Une, et lui si, comme dopée, comme une flamme qui s'annonce,
De par quel, l'amour froid, paraissante et flamboyante...
Je n'arrive pas et, d'écrire, que la lumière absconte,
Donne à "prire", et priante, s'il faut lui dire, d'être un être rayonnant.

Pour lui, comme un nouvel aire, et elle, une nouvelle ère,
Au jardin, comme celui d'une prolongation, de la réalité,
Et un espace qui appartiendrait, à ceux qui errent
De renouveler pour une fois, et ce, à satiété.

Dans la tradition juive, je crois savoir que ce sont les femmes qui introduisent la cérémonie du Shabbat, avec?

Le chandelier ou la lumière...au jardin intérieur?

Eau et Québécois!

On avance! petite lucarne sur l'eau.

On avance! petite lucarne qui incarne le désir d'eau...où l'avion arrive du Nord, entre Labrador et Gaspésie, par le Saint Laurent, mère du Québec, après et avec les Amérindiens.

L'image et le regard sont bien ensemble. Je disais il y a quelques temps que j'aimerais ne parler qu'en images.
Sur cette fontaine du Jardin Botanique de Montréal, je devine une lucarne...comme un visiteur du Québec que je n'ai jamais imaginé être. J'y suis arrivé par hasard, début Août. Je vois dans la première lucarne un tableau peint à l'époque comme une sorte de convoyage, puis dans la seconde lucarne, comme une chevauchée, style de cheval et bonshommes, des figures, saison hiver québecois, une rivière...des fleuves amassés, St Laurent...à l'étendue, et un petit saumon devant. Comme pour frayer, et depuis partager ces instants de l'histoire Québécoise, de ces gens que l'eau a façonné...

On se lève pour Québec à 4 heures du mat, pour un lever de soleil !!! Chevauchée dans les glaces! le petit bateau, créatif du beau paysage du Saint Laurent, au soleil du matin levant...on avance!

Goutte d'eau!

Air d'été

Quand son sourire qui flirtait avec rire,
Disait que la peau des magazines,
Donnerait le ton, pour une poupée de cire
Et là, devant toi, des dents blanches, à mine...

Elle dessinait, les yeux plein de mimes!
Et sans y arriver, tournait les pages.
Elle happait le souffle des magazines,
Et croyait se trouver dans l'effluve d'un gage.

Sur l'été qui passe, son sourire et donne,
Malgré la postérité d'une page oubliée,
Et si un souffle d'éternité qui fredonne,
Puisque, comme le miroir, il ne t'aurait pas publiée...

Ton sourire, celui que je ne connais pas
Celui emprunt de rire, qui dessine, qui n'ose se déclarer,
Quand advienne pour celui qui ne fait qu'un pas,
Un pas de plus, un pas de mieux, un pas de RER.

Dans ta ville, te cherchant à travers la neige,
Démesurée, comme un jardin, qui chantait,
Ton sourire, à la commissure de tes lèvres beiges,
Là où tu es, d'une chaleur qui se laissait pour un Embrassé.

Ton petit sourire de l'été, celui d'une si belle soirée,
Et alors que ton idée, pas l'ombre d'un nuage féminin,
Ton pas, si mesuré, profites au soleil d'un soupiré,
Et alors, d'un sommeil, derrière, qu'il advienne, tel un refrain!

Ou d'une nouveauté...infinitive, et pas d'ailes errent.

Parmi d'autres!

«Le jardin, c'est de la philosophie rendue visible.»
[ Erik Orsenna ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2000

«Plus qu'aucun autre art, celui des jardins dépend d'un bon vouloir allié à de gros et durables moyens.»
[ Erik Orsenna ] - Extrait d'une interview avec Pierre Boncenne - Le Monde de l'éducation - Juillet 2000

«Tout jardin est, d'abord l'apprentissage du temps, du temps qu'il fait, la pluie, le vent, le soleil, et le temps qui passe, le cycle des saisons.»
[ Erik Orsenna ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2000

Si ? je prends parti...

"La tristesse n'est rien d'autre qu'un mur qui s'élève entre deux jardins." Khalil Gibran

Raffaeli Milani"
La mémoire du jardin et le paysage sont vus ensemble comme la médiation entre l’être et l’existence, oscillant entre l’idéal du sentiment et le jeu de la réalité. Aujourd’hui la perte d’identité des lieux affirme la renonciation à la beauté d’où l’impératif de réinventer le jardin au risque de «ne plus espérer la retrouver, ni même nous améliorer nous-mêmes», cette nécessité fluctuant également dans la profondeur du spirituel et de l’inexprimable."

"C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes" Jean Anouilh

Un lieu, un jardin doit briser, accepter! une limite entre montrer son caractère et taire ses prétentions, se fondre dans un ensemble. Pour qu'un silence particulier s'impose. Pas de recommandations à faire, car un lieu impose sa propre personnalité.

Contempler la Nature en Mai, vaut de prolonger une certaine forme de gaieté. C'est comme le temps qui passe, qui s'enraçine dans le Tant, de l'instant. Comme une racine, qui se forge une existence, pour un beau mois de Mai. Et des fleurs si belles, la nature vaincra!

Existence.

Les noms de fleurs!

Tout d'abord ma Flore, ensuite la Cupidone ou Catananche, l'Asphodèle, l'Hélianthème, l'Aphyllante...la Globulaire! Ce sont des petits noms, connaissants leur vie de plantes, très attachantes, parce que très généreuses, là, au printemps, qui se ressème, chaque printemps.

Sur cette route si sauvage de Murs à Méthamis, ou de Gordes à Murs, au dessus de l'hôpital, on embrasse un paysage des plus lointains, jusqu'à la Ste Victoire, mais aussi des plantes qui m'arrêtent en pleine route, pour les photographier, car je ne les connais mal.

Montebello...

Quai de Montebello

Paris, le 6 Septembre 2002

Trouvaille chez les bouquinistes des Quais de Seine!!

Poète espagnol anonyme

Le rêve

Je marchais dans les sables et décidais de te laisser
Une boue noire sous mes pieds tremblait, je m’enfonçais
Je réchappais en décidant que je devais te rejeter,
Tu me blessais comme un caillou tranchant,
Pas à pas je machinais ta perte, arracher tes racines
Te livrer seul(e) au vent.
Ah en cette minute un rêve mon (l'Amour) amour,
De ses ailes terribles te couvrait.
Tu sentais la boue te happer, tu m’appelais, je ne bougeais,
Tu disparaissais, immobile, sans te défendre,
Tu te noyais enfin dans la bouche de sable.

Et puis ma décision et ton sommeil se sont rejoints
Et de cette rupture qui déchirait nos cœurs
Nous avons resurgi, à nouveau propres, et nus
Nous nous sommes aimés hors du rêve et du sable,
Complets et radieux, soudés par le feu.

Comme je suis français, j'ai donné un petit équilibre et la liberté que je souhaitais à ce texte, (e) et (l'Amour) mais respecte l'original de ce poète espagnol .

du bleuet à la semaille

J'ai lu et entendu que le bleuet (Centaurea cyanus) devenait rare, plante messicole (étymologiquement habitant les moissons), par définition proche des cultures, et le bleuet apparût, en masse, dans un champ en jachère, au pied de Roussillon (84).

Un bleuet c'est magnifique. bleu et beau de par la forme de ses pétales, fleurs multiples écartées vers l'extérieur, qui font illusion, de leur graphisme, rassemblées, en une couronne de formes. Lesquelles!

Regardez!

Si dans mes jardins la messicole advenait, alors quel bonheur! Avec mélangés, le lin de Narbonne, je l'attends, et le renouveau des botanistes, aujourd'hui, est avéré. Les sentiers botaniques redécouverts!

Des bleus, des beaux!

Alors le jardin naturel, le paysagisme avec la nature....des heures passées à l'observer! pour le plaisir....

Trait de plume, esprit du jardin.

"La différence entre un jardin et un désert, ce n'est pas l'eau, c'est l'homme." Proverbe touareg

"La tristesse n'est rien d'autre qu'un mur qui s'élève entre deux jardins." Khalil Gibran

"Quand le dernier arbre aura été abattu Quand la dernière rivière aura été empoisonnée Quand le dernier poisson aura été péché Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo

"La nature peut être comparée à un instrument dont tous les sons correspondent à d'autres cordes secrètes qui sont en nous." Novalis

"Autrefois, j'avais trop le respect de la nature. Je me mettais devant les choses et les paysages et je les laissais faire. Fini, maintenant J'INTERVIENDRAI." Henri Michaux

Si çà pouvait !

Te luire dans les yeux! te faire miroiter la flamme que tu ne saurais voir! Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. C'est que tu as les yeux de l'apparence, ces yeux mentaux, et non ceux du coeur.

Je sais très bien que tout se négocie, sur la base de faux-semblants, mais jamais je ne considérerais ce genre de compromis.
Ma grand-mère m'a appris d'être soi. Ce n'est pas qu'elle ne comprenait pas! Ce n'est pas de l'intransigeance...au contraire elle aimait tout le monde!

Passons!