Jardins Composés

Ne faudrait-il pas!

Se soigner soi-même avant de vouloir soigner les autres, car c'est possible! Par la couleur, puisque la lumière soigne parce qu'elle nous révèle les couleurs. Sans lumière pas de contraste! Pas de moi, sans toi...On décide toujours d'arrêter la vie, ou de la prolonger, aux longueurs des ondes! On ne tutoie pas les ondes ni les vouvoie...on ne les internetoie pas non plus. Salut l'écran...

J'ai appris aujourd'hui, sur Arte, que lorsque la longueur d'onde du bleu était finie, car courte, le rouge lui prenait le relais, car longue. Telle est notre perception du monde des couleurs...je ne suis pas scientifique mais allez voir sur arteVOD: le monde des couleurs.

D'autant plus fascinant, que nous avons présenté avec une amie, un projet de jardins à Chaumont sur Loire, dont le thème est la couleur au jardin. Evidemment nous attendons le résultat de la sélection!

Là n'est pas le plus important, car au delà de la concurrence, existe une envie de partager quelque part cette réalisation.

La couleur au jardin, pour rappel vient de ma mère.

Se soigner c'est vivre, déjà. Pour ma part c'est le jardin...et c'est pas une nécessité, c'est naturel, je crois.

L'abeille

Peu connaisseur au sujet des problèmes de nos abeilles aujourd'hui, je peux malgré tout observer lorsque je fais pousser les plantes, le nombre important d'abeilles au sol, qui comme sonnées! ne volent plus de plantes en plantes...

Miel mon pollen !!
Butin de nature.

Triste fin de chantier!

Hier, vers 16 h je m'apprête à partir de ce jardin pour un Anglais, où je peaufinais quelques derniers détails, et l'orage arrivait, ciel bien noir, voile blanc de la pluie qui tombe au loin. Je rentre à Goult après un détour chez le pépiniériste. Le jardin est sous le ciel noir, au loin, dans la vallée du Luberon.

Ce matin, tout le jardin est haché menu, les grêlons n'ont pas encore fondu, le voisin me dit qu'il a grêlé pendant une heure, hier vers 17 h.

Les lavandes presque en fleur, ont presque toutes leurs tiges pliées, un grêlon pour chacune. C'est dire si la grêle était serrée.
Tout est aplati, cassé, alors que ce jardin prenait son rythme de croisière, presque totalement en fleurs...

Bon il me restait à faire une belle photo des glaçons qui prenaient le soleil.

Dans une semaine, je crois que tout sera rentré dans l'ordre, mais le client arrive vendredi, après demain!

Mais en attendant, un gros zéro pour la nature !

Créer ou intégrer?

Le choix du Land-Art ou développer l'idée du Art Of/In Land, ne peut se faire qu'en se désappropriant l'idée que tout est Culture aujourd'hui. Je fais référence à une interwiew vidéo, regardée récemment.

Le but que je poursuis est de montrer, non pas démontrer, les capacités insoupçonnées que la Nature a, de nous émouvoir, pour nous dire des choses, à travers le prisme de notre regard.

Non pas posséder, mais intégrer, rencontrer...pour qu'un espace apaisé en soi, puisse nous faire dire, que l'on peut donner de notre création, si au préalable on a accepté une intégration, une relation, pour qu'une rencontre se fasse.

Il en va d'un jardin comme d'une personnalité! de la nature comme de la culture! du savoir comme de la liberté...?

Chevêche!

Chaque printemps, à Goult, depuis 2005, j'entends sans attendre, la chouette chevêche, toute petite chouette, d'une taille d'une tourterelle, en un peu plus massive. Son chant, régulier à en crever, si ce n'était cet appel.

Si la, donné, comme un son de prévenance, et autrement si insistant, un prélude de Bach, contrepoint d'un UT, si, différent d'une célébrité commune, tellement à l'écoute d'un chant si peu connu...

Chaque année, les plantes et les oiseaux donnent, avec quelques variations, selon une adaptation ou climatique ou "affaminante", les prémices sans cesse recommencés d'une toute simple compréhension de ce que nous sommes!

Pour avancer, mieux vaut je crois pérenniser l'instant, le moment, l'événement, de ces vies, si éternelles recommençantes.

Entre Nature et Culture!

La Nature, quand tu ne la "bouffes" pas, elle devient Culture...

Il y a bien de par le monde, des peuples qui vivent en harmonie avec la nature, et même si ce sont les derniers résistants, là c'est déjà de la Culture??, appropriation!, mais combien reviennent de la ville!!! pour s'en aller!
Je n'ai jamais rien fait pour eux, les résistants, mais je pense à eux, ce n'est pas moins compliqué, de le vivre, Nature.

Le moineau de la rue, ce voyou des tuiles, basses, en bagarre! Il est à côté de moi, là, dans la rue du village...

Lorsqu'on parle des derniers défenseurs de la Nature, il y a déjà Culture! Et alors qu'on cherche à dévoiler les derniers oripeaux d'une nature désabusée, les JO, faussement renaissante d'un besoin, humain, il faudrait se poser la question, sans se la poser comme telle, c'est à dire, une question intelligible!! mais en se fondant dans cette nature de l'être, qui épouse "un" espèce de rien, et de Tout.

Se réformer, non pas de tous les baisers du monde, parfois inutiles et froids et pas au son des grondements, sourds et aveugles! et d'une absolution mal-dite. Et qu'importe!

Il n'y a rien à créer, mais d'intégrer...et par les sens, et donne un sens!

Rester dans l'innocence! mais on n'aime pas la nature, pas celle des politiques, ni des écologistes..politiques! On aime simplement la botanique, les ballades en montagne, les jardins comme une nouvelle pièce à vivre...il n'y a pas à se poser de question! juste vivre cette nature, regarder, sentir les narcisses, les fleurs qui s'épanouissent, les iris...se laisser émerveiller..et ne pas avoir peur de cette beauté si simple...pas si simple!

Bientôt

http://www.fetedelanature.com/contenu-accueil/images/468_60.gif