Un soir et un matin de Juillet 2009, je n'ai pu m'empêcher de monter au Mont Ventoux, pour savoir qui était ce soleil, qui surplombait notre Vaucluse. D'un soir jusqu'au matin, vers le Rhône, et venant le lendemain de Chine, nous n'avons qu'un faible sentiment de basculement, de notre Terre, qui tourne.
Pourtant celà pourrait nous aider à identifier notre petitesse...mais non ! pas si souvent. Les plantes qui poussent grâce au soleil, deviennent les stars de notre imaginaire et de notre présomption, de la mode tendance, au lieu de les prendre, pour ce qu'elles sont. Parlons-leur, oui ! mais nous répondent-elles? non.
Nous les avertissons que, si elles ne poussent pas, nous aurions à faire venir leur "digitale" beauté, tant notre impatience est immense...et que les nuages défilant à toute allure, sur nos écrans, au delà ! d'un rythme naturel, pour cause rentabilité, nous enfreignent à dénombrer nos malheurs.
Pour la fête des mères, pourtant pas adepte, j'ai voulu offrir des fleurs, mais que de fleurs minimalistes et froides, "épurées" comme on dit.
Prenez en de la graine, combattez pour la nature ! Parlez lui, à la nature ! Chaque matin, que le soleil se lève !
Il nous reste les plantes et le soleil; nous prenons la mesure, mais nous ne faisons rien.
A part nous informer, avec des tics...
La nature refera l'homme, avec une gestion raisonnée, comme dans la Bible; tous les jours de ma jeunesse, je me suis levé pour Jardins Composés.
Contemplation, pour une dépossession.
et la lumière vint jusqu'au recoin de la maison.
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