L'attente! Ce matin, j'aimerais savoir ce que sont devenues, les plantes que j'ai planté ici ou là; iris d'Alger, son bleu si intense et le dessin de ses pétales, le viburnum burckwoodi et le raffinement incomparable de ses parfums, qui, à jet continu, si vous vous arrêtez auprès, vous électrise la nuque, vous cloue sur place, et que ce soit dit, de toujours s'en souvenir.
Quand ! reviendront les pennisetums et autres graminées sauvages, qui feront notre jardin en mouvement, sur l'air du vent. D'où viendront les graines semées au fil de saison, par la nature; que seront-elles? notre travail d'une terre si basse, nos indésirables! Coup de pelle ou désherbant?
La basse terre va faire son oeuvre, après que l'hiver, et ses bleus, ses marrons, ses roux, ses verts se sont donnés à voir, à tant qu'un jardin ne sera qu'au printemps ou l'été, l'an prochain, je ferais un jardin pour l'hiver, aussi!
Et la mésange charbonnière, qui chante, méfions-nous qu'elle ne commence à dévorer les jeunes bourgeons, qui commencent à pointer leur nez.
Les hautes "èrres" de notre regard, sourdent, là, au fond de nous, d'une envie de création, pour une année encore, un itinéraire au jardin, des jardins composés, comme le secret du jardin qui est en vous...
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