Hier, comme je partais vers mon cours d'observateur de la Nature, une fois par mois et initié par le Parc Régional du Luberon, j'ai pu voir des petits villages inconnus, perchés sur quelques hauteurs.
Le thème de la journée était le sol, la pédogenèse, l'humus, l'eau.
Cette dimension verticale fait partie du regard aussi.
Le matin, cours, et l'après-midi, pratique.
Je ne regrette pas d'avoir humé les senteurs de la terre, vu des tas de petites bestioles, foule qui représente un monde caché, utile, très utile.
Sûr que le regard a plutôt tendance à profiter à l'horizontale, à saisir l'immédiateté d'une prise de vue. Regarder sous ses pieds à l'avantage de donner à penser à sa propre dimension, pour peu que l'on lève la tête aussi!
Cachées à la lumière, les "petites" choses de la sous-terre, témoignent d'un monde sacrément organisé, interdépendant, d'une verticalité qui nous emmène vers la cime des arbres, et penser que de leur hauteur, les végétaux dépendent pour une bonne part de ce travail de dégradation.
La mort au service de la vie! La vie à côté de la mort, sous 1 m de sol...et au-dessus de nos têtes.
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