Quai de Montebello
Paris, le 6 Septembre 2002
Trouvaille chez les bouquinistes des Quais de Seine!!
Poète espagnol anonyme
Le rêve
Je marchais dans les sables et décidais de te laisser
Une boue noire sous mes pieds tremblait, je m’enfonçais
Je réchappais en décidant que je devais te rejeter,
Tu me blessais comme un caillou tranchant,
Pas à pas je machinais ta perte, arracher tes racines
Te livrer seul(e) au vent.
Ah en cette minute un rêve mon (l'Amour) amour,
De ses ailes terribles te couvrait.
Tu sentais la boue te happer, tu m’appelais, je ne bougeais,
Tu disparaissais, immobile, sans te défendre,
Tu te noyais enfin dans la bouche de sable.
Et puis ma décision et ton sommeil se sont rejoints
Et de cette rupture qui déchirait nos cœurs
Nous avons resurgi, à nouveau propres, et nus
Nous nous sommes aimés hors du rêve et du sable,
Complets et radieux, soudés par le feu.
Comme je suis français, j'ai donné un petit équilibre et la liberté que je souhaitais à ce texte, (e) et (l'Amour) mais respecte l'original de ce poète espagnol .
Commentaires
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