Ce matin, à Goult dans le Vaucluse, réveil vers 6h45, et un jour froid annoncé, mais ce fût une grosse giboulée de neige, durant trois heures. Suffisamment pour blanchir les premiers iris fleurissant, assez aussi pour calmer les ardeurs de composition dans les jardins...Gel, risque de jardin fruitier, réchauffement, neige! vent! Au printemps, les plantes ne sont plus aussi alertes. Elles s'adaptent.
Elles s'immortalisent aussi avec la neige sur le Mont-Ventoux. La neige, anti-sécheresse, mauvais moments repoussés au delà de l'été, bon moments aussi d'une réserve reconstituée, depuis les Alpes, le lac de Serre-Ponçon, puis la Durance et les innombrables canaux traversant le Vaucluse, si souvent depuis 2003, en proie aux sécheresses, dures et vicieuses. Pour un pays dont l'origine est Vallis clausa.
Le Vaucluse, autrefois appelé le jardin maraîcher et fruitier de la France. De l'eau qui descends partout, canalisée jusqu'aux canaux qui irriguent les prairies à moutons, et aujourd'hui préservées au titre de l'intérêt patrimonial et de la biodiversité, à Monteux précisemment, où une nombreuse diversité animale et végétale est à l'étude.
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