Jardins Composés

Création et intégration

Ayant rencontré la négation de la vie, je voudrais témoigner simplement et sans vouloir parler de moi, car je suis conscient de ne pas être le seul, de ce que mon métier de paysagiste a pris son véritable envol, au delà des rêves de 15 ans, dans l'illusion d'un face à face humain.

Tout n'est pas perdu pour moi, la Nature aide à consommer la Vie au rythme de l'enfance, là où les avions miniatures, après avoir voler au delà de ses propres rêves, atterrissent en douceur sur les graminées du chant des espoirs enfouis.

Et si le paysage est un de nos regards, celui de nos enfances et de nos rêves, il faut que le paysagiste rentre dans ce rêve. Et ce n'est pas "Mon paysagiste, mon jardinier", mais une liberté à chacun, le client, le paysagiste d'évoluer, de prendre le temps.

Je ne ferais jamais commerce des jardins que je soumets, je dois vivre certes, mais eux aussi, les clients. Je préfère qu'ils me payent en retour de mon humanité, de mes quinze ans...et surtout de leurs rêves rassasiés.

Poésie et réalisme ont en commun, de, s'accorder, sur une ligne de conduite! Celle de se vérifier et de s'enthousiasmer.

Thérapie, la mienne et celle de mon financeur, par le jardin, la musique et autre théâtre, poterie ou je ne sais quel travail manuel, au rythme, d'une nature appropriée...

Au delà des velléités, des libertés et des cécités. Et des sécurités! des obscurités qui ne se disent pas par les mots? mais les attitudes. J'ai cru rêver, j'ai postulé, mais j'ai menti, malgré moi, car j'ai dérivé le temps d'assimiler cette superposition de la réalité sur l'imaginaire et de l'imaginaire sur la réalité, dans les jardins.

Jardin thérapeuthique.

Quant, à soi, d'un masculin et d'un féminin, rassembleur d'une certaine humanité.

Le doute m'habite, et m'éclaire...l'imaginaire superposé sur la réalité! Jardins Composés. Les manches retroussées, pour biner, arroser, créer, faire pousser.

Dégage! De l'air pour 2008.

Je ne rêve pas. Je vis. J'ai décidé!

du Vallis Clausa

Où est le point de vue le plus englobant du Vaucluse, peut-être le Col de la Ligne, au-dessus de Méthamis, en voiture, mais sûrement plus haut à pied, en forêt.

Le Ventoux à droite, sûrement Nîmes à gauche toute.

L'autre partie du Vaucluse, manque Vaison la Romaine, Sault, le plateau d'Albion, sinon, carrément Luberon, crête aux sens déversants, pas renversants, à cette gauche du grand angle que je tiens, dans ma main, et que je dépeints.
Dès que je trouve le point haut culminant de mes ballades, je dirais aux hôtes du coin, d'accueillir comme il se doit d'un Vaucluse, il y a quelques années, perdu, des terres, maraîchères...aujourd'hui, en presque jachère, de marchés de Velleron, de Coustellet, de l'un à l'autre, du paysage du paysan, de celui de l'accueilli de la ville, de la grande ville...à qui il manque tant, la jeunesse de la terre!

suite au prochain voyage, derrière le Ventoux, qui appartient à tout le paysage? Faisons-en en le tour.

A bientôt. Un jour de Mistral, là haut; où le poids plume que nous sommes, flotte comme un aspirant rapace!

Pour mieux apprendre à voir! Sélectionner! en Nature qui nous donne...Regarder! Aimer la Nature.

Ce soir il pleut, sur le Vaucluse, totalement innondé, pour que la Vallée Clause, inonde de fraîcheur, les Sorgues, 3, qui entoure la plaine du Vallis Clausa.

Mélange de fraîcheur et de sécheresse, là où les versants rêvent de hauteur!

Les noms de fleurs!

Tout d'abord ma Flore, ensuite la Cupidone ou Catananche, l'Asphodèle, l'Hélianthème, l'Aphyllante...la Globulaire! Ce sont des petits noms, connaissants leur vie de plantes, très attachantes, parce que très généreuses, là, au printemps, qui se ressème, chaque printemps.

Sur cette route si sauvage de Murs à Méthamis, ou de Gordes à Murs, au dessus de l'hôpital, on embrasse un paysage des plus lointains, jusqu'à la Ste Victoire, mais aussi des plantes qui m'arrêtent en pleine route, pour les photographier, car je ne les connais mal.

Tons sur tons!

Traces écrites ou rencontrées!

Lors d'un sujet écrit sur la rencontre que j'avais choisi, j'ai eu 18/20, et je livre gratuitement cet état de fait, de notes. Parce que je sais bien que
le jardin est thérapeutique, comme il s'en fait aujourd'hui, à dénonciation de pouvoir, pour les malades de notre vie à tous, les jardins familiaux et de banlieue, les vraies relations sont thérapeutiques. Je ne livre pas là un sentiment expansif, au besoin d'une rassurance! Je voudrais rapprocher ce besoin de nature et de jardins avec l'idée comme d'autres, que pour ma part, un jardin paradis, se doit d'être à l'image du besoin que l'on a, du désir de rêver, de laisser tomber...tout, sauf de se ressourcer, là où plus rien n'est rien, et tout à la fois!

Je livre une part de ce que je suis au jardin, ni masculin, ni féminin, c'est à dire qu'il faut faire abstraction des intentions premières, mon budget, mes couleurs, dans combien de temps çà pousse? mon pouvoir sur mon jardin...pour laisser la place au rêve et au repos, que procurerait un projet de jardin idéalisé et réalisé.

Observateur, un autre regard, paysagiste, jardinier...terre à terre...et un peu tout à la fois. Tout mélangé dans une Vie pour juste livrer un témoignage, et que l'itinéraire au jardin que je fais est thérapeutique et donc c'est une vraie rencontre, enfin! je vis avec une espérance de constituer cette harmonie, incarnée dans la réalite, du coeur et non de l'esprit.

Selon chaque battement, dans le temps imparti aux choses.

What?

What is your life, What is your garden...

Animus, Anima...

C'est l'histoire de la comptabilité, ou à tout le moins, il faut que çà s'équilibre!

Tristesse d'une convention, ayant pour pourtour, qu'un regard centré sur le fini. Et l'infini, serait celui des médiateurs d'une conscience!

Je te pollinise, une abeille s'agrippe aux pattes des pleins de pollen, jaune, lumineux, pour qu'on les voient, c'est de saison, chaque printemps c'est pareil, et que pour nous le rendre, à celles, les fleurs, qui mâles et femelles, donnent ensemble leurs attributs, aux autres, insectes qui nous le donnent en miel...j'ai pas compté! et un jour je te paierais en nature, j'y serais obligé!