Jardins Composés

Un jardin pour ce qu'il est!

Un jardin n'est pas une oeuvre artistique...entendance à l'oreille de ceux qui écoutent? Le jardin, n'est pas que le reflet ou la prolongation vers la culture ou alors? est-ce l'expression d'une miniature de la nature?

Jardins Composés, dit ce qu'il pense fermement vers ce qui l'attire.

la Vie n'est-elle pas composition, c'est à dire ne pas surfer bien sûr, mais plutôt agrémenter et s'engager!

Pour une vie durable??? Pour une Vie, tout court.

Et, la Vie n'a pas de prix...hi!hi!hi! comme on dit aujourd'hui. Carrefour, Intermarché, Leclerc, Casino...on gagne à tous les coûts...sauf en bons produits. Ah! Ah! Ah!

Mais bon! jardinons...bien terre à taire. En Oeuf!

Et faire renaître une époque du bon, beau et bienfait!

Zoom, zoom!

Ipomées

Jardins de coeur et autres jardins d'esprit!

L'esprit du jardin! Celui qui se cherche au travers des autres, ou, jardin des sens et du coeur, qui laisse une patine si particulière. Je viens de découvrir à Goult un jardin locatif, créé il y a 20 ou 30 ans, et qui garde un esprit, si tant et bien, qu'aucun locataire n'a osé y toucher depuis ce temps.

J'y ai fais une intervention d'entretien, et j'ai aimé sur le champ.

Dans le paysage

Photographié d'en haut , Sénanque, une des trois soeurs cisterciennes de Provence avec Silvacane et le Thoronet.

Réalisation!

Partie prenante des aménagements de jardins, le tracto-pelle est d'une efficacité redoutable! L'hydraulique, la mécanique des fluides, on est bien loin du rêve, mais si près de la réalité.

La logistique aussi, a sa place. Le rêve a un coût, comment ne pas le croire!

Hêtres au jardin d'Art et d'Essais (Normanville)

Triste fin, mais un nouveau jardin!

Je garde à l'esprit qu'un jardin est un peu le reflet de notre vie. Ce qu'il m'a été confié en novembre 2007, pour lancer mon activité de "Jardins Composés" au sens d'activité commerciale, mais bien avant au sens d'un Itinéraire au Jardin, est une relation de confiance qui s'instaure petit à petit.

Il y a trois formes de confiance en soi. Celle qui s'apprends à l'école, ou en famille celle qui s'exerce en pratiquant, et celle de l'intuition, qui fait au final, que l'on ne sait pas pourquoi on choisit telle ou telle, option.

On choisit, on fait, et après on comprends, le lien.

Il faut compter là-dessus dans le paysagisme. Parce que, pour moi, le jardin n'est pas une science uniquement, il est surtout un accord d'observation sur ce qu'est la Nature.

Cà donne plutôt confiance aussi, et çà libère! d'un rapport de domination perpétuel...et on est pas obligé de mettre de la Culture partout.

J'ai un Itinéraire artistique au jardin, pour dire qu'il faut bouffer la Nature. Je la bouffe par mes conceptions, la photo, les ballades botaniques...et çà suffit, cet accord tenté! Pas besoin de Culturiser tout.

Vivons! NON!

Ombres et lumières, avant tout, plutôt que couleurs dispatchées en vrac.

Des KM de nuages, des mm d'eau!

Le cycle est infernal, celui de l'eau, en ce printemps. Depuis Mars, avec quelques grosses averses, puis Avril ressemblant de mieux en mieux à un vrai printemps en Provence, comme il y a trente ans, voici le mois de Mai, mélange de très beau temps, de gros orages, de sirrocco depuis trois jours, avec des orages qui passent aussi vite que l'éclair, créés et poussés par des vents de 68 km heure, des bourrasques qui rendent fous, du sable jaune sur les feuilles...

Des concentrés d'orage de 1 km de large qui s'abattent sur un lieu au hasard d'une électricité concentrée, des arbres à l'épreuve de l'enracinement inverse (ici c'est le Mistral dominant), des jardins qui souffrent du vent chaud, des tiges de plantes amorphes malgré la pluie!

Et qui dit que la garrigue en Provence est sèche et sans couleurs!










Mon petit parapluie!

Ambiance!

La frontière, l'équilibre, le jeu, la vie!

Chez Raffaeli Milani, professeur au département de philosophie de l'Università Degli Studi di Biologna en Italie, ses principales recherches en esthétique portent sur le pittoresque et le paysage.

"La mémoire du jardin et le paysage sont vus ensemble comme la médiation entre l’être et l’existence, oscillant entre l’idéal du sentiment et le jeu de la réalité. Aujourd’hui la perte d’identité des lieux affirme la renonciation à la beauté d’où l’impératif de réinventer le jardin au risque de «ne plus espérer la retrouver, ni même nous améliorer nous-mêmes», cette nécessité fluctuant également dans la profondeur du spirituel et de l’inexprimable."

Ou être, ou tenter de l'être... est d'une importance capitale en rapport du jardin, de son paradis, loin d'un bagne printanier, des tontes commerciales, mais d'une conception intégrant de multiples facettes, celles notamment du rapport humain à son Paradis, au regard d'une nature autonome et indépendante du vouloir absolu humain. Création ou intégration?

Jardins Composés " Un Itinéraire au jardin"