Jardins Composés

Résistance

Tout tourne de plus en plus vite, et s'enraciner à l'essentiel est créativité.

Hiver qui je regarde!

Hiver propice, printemps précoce!

Puis-je penser au chaud à mon printemps. Jardin d'enfance!

© Maxence de Camaret

Nettoyer les iris

Deux après-midi pour préparer le printemps, nettoyer les Iris, bleus et bleus différents, mais deux couleurs seulement, celà suffit, pour animer le printemps! une journée, genoux à terre pour humer la terre nourricière, notre Terre Mère!

Car la couleur au jardin, n'est pas une affaire de profusion, mais d'harmonie, enfin je ne sais pas! de goût personnel! de simplicité! il suffit de peu! mais encore faut-il le voir. Histoire de patience! La vôtre.

Un jardin pour ce qu'il est!

Qu'est-!l mon jardin! mon âme, celle du paysagiste, Bof! Ce n'est pas plus d'importance, que d'infinie reconnaissance, que de poésie, et d'immenses re-naissances. C'est un mot à la mode! Politique!
Extrait de la nature! Bonne-aventure!

De l'air!! pour 2008...et bonne année!

Vue du Mont-Blanc, recouvert!

et de plus près!!

Mr Malassis

Il est des gens, des personnalités qui laissent un souvenir merveilleux. J'ai pu ressentir à travers certains cours
de Mr Malassis sur le développement agro-alimentaire dans les pays en voie de développement, la passion qu'il avait. Il connaissait notamment très bien le développement des pays méditerranéens africains.

Je cite ci-dessous l'information du site Agropolis

"Louis Malassis, fondateur d'Agropolis (Montpellier) est décédé lundi 10 décembre 2007

Henri Carsalade, Président d’Agropolis International et le Conseil d’Administration de l’Association, souhaitent au nom de la communauté scientifique régionale, rendre un dernier hommage à Louis Malassis, fondateur d'Agropolis International et d'Agropolis Museum.

Louis Malassis fut porteur pendant plusieurs décennies d'une vision de l'agriculture française et de son environnement international. Il a su transmettre sa passion à de nombreux scientifiques et suscité d'innombrables vocations. Il laisse un vide immense."

Nus

J'aimais, n'appartiendrais, sous cette carapace dénudée, aux lignes ordinaires, si communes, et de garder secret pourtant chaque identité, et de respect, pour pouvoir, froidement, tenter de dessiner chaque parcelle d'âme, qui diffuse l'essence, en chair et en os.

© Maxence de Camaret

© Maxence de Camaret

© Maxence de Camaret

Pourquoi les jardins!

Jardins Composés est né en 2004, dans mon esprit, pour répondre à une attirance très forte vers la nature, depuis l'âge de tout gamin, et à 14 ans de faire pousser les plantes, être pépiniériste, mais encore plus, plus tard, de me dire que ce monde là est infini; je ne saurais jamais les plantes, leur nom latin et scientifique, leur nom commun et local, je ne saurais jamais dire leur communion au jardin, celle que souhaite un client, je ne sais pas le fonctionnement d'un lieu, sans avoir posé un regard, un autre regard...avoir observé la personne qui désire un espace agréable!

Magie de l'assemblage de deux personnes, un espace, des lignes, des formes, des couleurs, des odeurs, de l'imagination, du temps, de la patience et de la confiance dans la création, qui n'est d'abord qu'intégration d'une histoire visuelle et naturelle.

Je suis très attaché à l'idée de valorisation, qui pour moi tire la quintessence du temps qui oeuvre, du Tant!

Le chantier d'aménagement que je réalise pour un Anglais, tient de ces principes basiques. Ou, comment faire vivre une maison de vacances qui ne raconte rien, en un lieu caractérisé où quelque chose se passe!

Superposition de l'imaginaire sur la réalité et de la réalité sur l'imaginaire! Rapprochement d'une nécessité!

Mais ce n'est que la mienne...celle qui compose ma propre vie de paysagiste.

Le monde n'est pas prêt, la France encore moins.

Le monde actuel est une expansion d'un conservatisme, allons bon! Comprenne qui pourra? publié le cercle dont on fait le tour sagement, en disant oui et non, suivant la peur et l'humeur du moment, suivant sa foi, et d'après le souvenir d'une Renaissance, espérée, non pas réinventée à l'échéance déshumanisée, mais de celle qui doit advenir! Un grand OUI, libérateur!

Quel monde tourne! celui de la société qui veut, qui doit, qui peut!

Non pas devoir d'état, d'Etat, mais devoir d'être...Sois prêt, et près de toi. Eteint celle qui dit oui mais ne veut pas non, et qui fait faire non et veut oui, refuses le non! Et qui ne sait pas dire oui, attends que l'autre dise non...

Cette famille planétaire, nationale, familiale, personnelle, remue la, crée la!!!

Cette idée là, n'est pas qu'une idée, si tu es prêt et près de toi, elle n'est pas baba-cool, les jardins bio, la nature, 68, elle n'est pas qu'un fantasme sécurisant des têtes pensantes de l'Etat, du Grenelle, coup d'esbrouffe, faute d'imagination et de vérité des actes à venir, sauf à sauver la finance publique, d'ailleurs le premier, d'entre ceux à venir, acheter une voiture écolo avec prime sinon, sanction, punition pour celui qui gardera sa vieille caisse...

Toujours le régime du paysage de mon futur, même pas encore vécu, que je suis étouffé, d'en comprendre le dessein, alors imaginez le paysage de mon enfance! celui là seul défendable, et patrimonialement responsable, car espérant retour sur investissement!

Quant au loin de notre paysage, la perspective est enfermante, que les organisations s'arrogent le droit de définir le paysage, en Europe, et de par le monde, alors...se le dispute le devoir d'é (E) tat et d'être!

Et de regarder son paysage!

Montebello...

Quai de Montebello

Paris, le 6 Septembre 2002

Trouvaille chez les bouquinistes des Quais de Seine!!

Poète espagnol anonyme

Le rêve

Je marchais dans les sables et décidais de te laisser
Une boue noire sous mes pieds tremblait, je m’enfonçais
Je réchappais en décidant que je devais te rejeter,
Tu me blessais comme un caillou tranchant,
Pas à pas je machinais ta perte, arracher tes racines
Te livrer seul(e) au vent.
Ah en cette minute un rêve mon (l'Amour) amour,
De ses ailes terribles te couvrait.
Tu sentais la boue te happer, tu m’appelais, je ne bougeais,
Tu disparaissais, immobile, sans te défendre,
Tu te noyais enfin dans la bouche de sable.

Et puis ma décision et ton sommeil se sont rejoints
Et de cette rupture qui déchirait nos cœurs
Nous avons resurgi, à nouveau propres, et nus
Nous nous sommes aimés hors du rêve et du sable,
Complets et radieux, soudés par le feu.

Comme je suis français, j'ai donné un petit équilibre et la liberté que je souhaitais à ce texte, (e) et (l'Amour) mais respecte l'original de ce poète espagnol .