Jardins Composés

L'eau et les jardins.

Nicolas Forestier, paysagiste d'un autre siècle et respectable, oeuvra pour les jardins d'un autre siècle! D'un autre temps! Celui des temps du développement, en Provence avec l'eau et ses canaux, le temps des facilités! le temps des oeuvres jardinières!

L'eau n'est pas la raison d'être du jardin. Aujourd'hui, synonyme de moyens, existe ou pas! Donc, on peut ou on peut pas! Question de moyens, n'est-ce-pas!

Un thym dans le jardin il peut pousser bien ou pas bien! l'eau fait la différence et assez nettement. je l'ai vu....nettement!

On peut choisir des plantes en fonction de l'eau, du sol...de la sécheresse, non, car on peut toujours compenser, on ne peut élaborer des théories réalistes, le réalisme aujourd'hui c'est quoi?
celles que donne les moyens que l'on a, on ne peux que choisir en fonction d'une situation donnée...le génius loci, la nature, les intendants de la nature, non seulement tu payes moins, mais tu es payé en retour. Le soleil, gratuit! l'eau, à volonté, mesurée, par les Champ-SAUR, le sol plus compliqué à gérer! mais les plantes faciles à adapter! Oui...

Quelle volonté imposons-nous à la nature? Qu'est-ce-que la nature nous propose.

La nature en cadeau!

Je souhaite faire vivre la nature jusque dans vos foyers. C'est tout ce que j'aime partager. Tant que j'aurais mes yeux pour voir! je trouverais. Mon "marketing", c'est de faire un métier, d'en vivre si possible, de valoriser au mieux ce qui me fait vivre, d'émettre des idées, de faire cadeau d'un bois de pin attaqué par les scolytes, veinés d'or par mes soins. Je n'ai fait qu'observer, le travail elles l'ont fait.

Cet après-midi, j'ai retouché un bois de chênes, tel un peintre, devant son chevalet! Avec ma nouvelle tronçonneuse, nous nous sommes bagarrés, pour faire advenir une nouvelle photo du paysage désiré, par la cliente. Je crée, je ne crée pas, je ne sais pas! Il y a juste un sentiment de choisir une autre modulation du paysage devant nous. Francine l'a bien saisi, on s'entends bien là-dessus.

On progresse dans cette idée là! Au jour le jour, prudemment!

Mon "marketing" de la nature c'est celui-là! Là devant soi comme autrefois, montrer le détail, ce qui nous entoure au quotidien, proche de soi.

Comme prolongement de mon travail, un cadeau offert à un ami oeuvrant pour l'écologie mondiale. Mais il peut y avoir plein d'autres idées. J'en ferais part ultérieurement.

Effroi de printemps

Le temps le permet, et elles ne se gênent pas! même si certaines sont encore - presque - de saison, au 26 octobre.

de gauche à droite de haut en bas:

Valériane rouge (centranthus ruber), Ceratostigma (ceratostigma plumbaginoides), Ipomée nil (ipoméa nil), Sauge (salvia microphylla), Romarin (rosmarinus officinalis), Choysia - oranger du Mexique - (choysia ternata).

Qui est qui?

Tout d'abord une source...

De Gabrielle Van Zuylen chez Découvertes Gallimard " Tous les jardins du monde "

Des citations:

page 83: Les premiers paysagistes, Bridgeman et Kent, étaient membres d'influentes coteries littéraires. Horace Walpole (1717-1797) joua également un rôle prédominant: "La poésie, la peinture et l'art des jardins (...) seront considérés comme trois soeurs, ou comme les trois nouvelles Grâces qui habillent et ornementent la nature."

page 86: La formation reçue par Kent lui permit de considérer que "l'art des jardins, c'est de la peinture de paysage" comme l'a exprimé son ami Pope. Les connaissances horticoles et l'expérience du jardinage de Kent étaient nulles - à peine distinguait-il un chêne d'un saule-, mais sons sens du visuel était exceptionnel.

Un regard différent

Je me suis introduit dans ce parrallèle entre peinture et paysagisme en 2001, alors que je débroussaillais à Bellevue (Aix en Provence) pendant mon stage Aménagement Paysager.
Pour rappel, Domaine de Bellevue est ce site, cette maison de Rose Conil, la soeur de Cézanne, où il venait peindre, entre autres le Pigeonnier et la Montagne Ste Victoire.

Lorsque je découvris différemment Cézanne par ma présence physique sur le lieu, j'appris à répérer et ressentir les ingrédients de son art.
Celà avait au moins le mérite de donner un sens à ma démarche de débroussailleur lors d'un été à 40° C.

Mon attention se portait sur ces retrouvailles avec mes aspirations de jeunesse, mes observations de la nature, de ses formes et ses couleurs. Je savais que ma sensibilité artistique me ferait revenir vers les jardins et le paysagisme, pour en tirer de multiples détails.
Cette volonté d'allier l'expérience, le regard et mon ressenti au "génius loci" de Repton, et à la picturalité de Cézanne, me donne la force de développer aux "côtés" de deux grandes personnalités du paysage, une identité de paysagiste axée sur le caractère d'un lieu, et la couleur.
Ils me parlent dans leur façon d'être dans leur parcours et d'oeuvrer dans leur art respectif, avec pour l'un, le travail par superposition de calques, et l'autre la modulation, apposition de touches de couleurs successives qui structurent, modèlent l'objet.

Cette recherche du détail dans le travail me plaît.

Je n'ai pas été à l'exposition Cézanne, je n'ai pas un Red Book chez moi, je n'ai pas mis un G majuscule à génius, juste quelques idées et lectures faites deci-delà.

Cà a trait surtout à leur art de vivre leur art. Repton et Cézanne m'ont parlé d'eux-mêmes au travers de leur art; un jardin et un tableau sont une composition, une histoire, une scénographie personnelle, et sans parler de la mode, il est le reflet d'un art au fond de soi, que Jardins Composés se fait fort de rencontrer et défendre.

Je fais bientôt un aménagement paysager dans des terrasses, où la diversité végétale va être respectée, où la dynamique paysagère va exister, où plein de contraintes et de critères vont faire vivre le site.

Un rêve prends fin !

J'en ai rêvé, j'y suis tombé...dedans.
Je devais, au début du mois de novembre habiter une maison de rêve, où tout ou presque, correspondait à ce que j'aime dans une habitation: un site (pierres et jardins) à restaurer en tant que patrimoine, qui correspondait à deux de mes formations.

Un jardin en terrasses, des ruines autour de la maison (pour faire un jardin de ruines), une cour à l'arrière, une vue devant, la garrigue autour, une cour intérieure, une grande cheminée, une serre pour faire des essais de plantation.

La vie continue! sans fin...

Qui ne dit mot consent!

Je propose une rencontre avec votre créativité et votre regard.

Si celà vous interesse, donnez une autre idée de nom à chaque scène photographique, ou si je n'ai rien trouvé moi-même, en trouver un.
Le jardin est pour moi une histoire visuelle, chaque séquence est importante, et chaque imaginaire aussi.
L'ensemble d'une composition se joue sur des détails, des liens parfois ignorés...

Du temps des jardins !

Du temps, des jardins, le temps des jardins, un temps à jardiner, un temps de chien sauf pour le jardin! Demain il pleut et c'est tant mieux. Le climat se radoucit globalement, on va même pouvoir jardiner l'hiver...le plein emploi dans les jardins !

Communication et spiritualité

Dans une précédente note, je relatais les propos d'une personne dont j'oublie le nom (quelqu'un de connu...enfin peu importe! ) qui disait: "le 21e siècle sera celui de la Communication ou de la Spiritualité".

Je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'ai failli être abusé par une sur-Communication, qui m'a prêté une information, selon laquelle j'aurais souscrit un nouveau contrat avec mon opérateur téléphonique, ce qui me vaudrait une nouvelle échéance à 2008.
Bizarrement, je voulais étudier ces jours-ci, sachant mon échéance proche, une nouvelle offre avec un autre opérateur.

La communication deviendrait-elle spirituelle? à pouvoir être silencieuse!!

Tu triches!

Je vais faire comme l'épicier du village de Goult, à Noël, il a mis les sapins dans la rue, et a marqué un écritaut, "celui qui vole est un voleur" et personne n'a volé les sapins.
Je répète "celui qui n'a pas conçu l'oeuvre n'as pas fait, alors on ne vole pas" on fait soi-même. On crée ce que l'on peut, et ce que l'on doit.