Jardins Composés

Cahin ! caha...ciao

Des fois une idole dans ma tête, qui gondole,
Comme un goeland qui rejoint l'albatros, indole,
Une eau qui rejoint le sable et qui rigole,
Des fourmis qui sortent à l'ombre du soleil et babiole.

T'a qu'à te dire, et te redire je suis folle,
En moi c'est l'hiver des fois, mais cà désole,
Si je ne crois pas encore à mon désidole,
J'en rêve la nuit, le jour, au travers de la Parole.

L'Académie de l'Amour se reunit en conseil, Lol !
Chaque jour, elle vint, partit, revint, enfin, et parvint, quel bol !
La prairie où je la vois courir dans les herbes folles,
Mesure le vent de l'espérance tient-il son col ?

La prairie et la mer en circonstance s'affolent !
Cette abeille qui pique, aura son dard endemol,
Celle qui aura l'épris de mon amour, saura folle !
D'être amoureuse un jour un temps, d'un sol.

Dans l'éveil d'un matin, le martinet et la cistole,
Rompent l'air ambiant et réchauffent avant le sol,
D'un soleil, malmenant déjà les êtres qui volent,
D'une amère détermination, ne sauraient pas le vol.

Et si l'écureuil saute sur la vague, elle, adole,
Sitting sur la plage, admirant, sautant, vole !
Sur les sursauts du vent dans le sable, vols,
Et vole les grains de sable de leur place, vent, des molles.

Là où St Paul administrait la totalité d'une épave folle,
Jean admonestait l'interiorité de la fable, babydol,
Des connus, des gens vus, personne dans le formol !
J'ai des quiétudes, en dedans, et au dehors d'une colle.

Là, où ? j'en ai vu, une étendue, une mesure, si ras du col !
Il fit le tour de, ses poches, et n'en trouva qu'une bémol.
Un rêve me prit, deux ailes, qui étirent, et font un môle,
Rentre dedans, entre dans une clef de sol.
 

Il y en a , de la bonne mesure, qui vivent, et qui luciolent...

 

La Nature inspire et ne désespère !

La Nature est un travail de patience. La Culture dans une moindre mesure. Le Marketing? miroir d'une quasi absolue nécessité de l'urgence, créant le désert que nous voyons. Et ce n'est pas que le "désert" climatique qu'on nous prédit pour apeurer à l'extrême..

L'art de la psychologie, l'art-thérapie, le jardin...le fossé énorme entre l'urgence existentielle, et l'urgence de subvenir. Toujours l'urgence !!!

On ne s'improvise pas, malgré tout ce qu'on veut bien nous faire croire, et que la réalité s'efforce de contrarier. 

Mon canal de conviction, c'est le jardin, l'art of/in Land, cette composition paysanne de la Nature. L'observation. Et la Culture. Convenir d'une certaine appartenance commune et sociale et faire avorter un consensus faussement libératoire et marketé.

 Ou la composition artistique de la culture, cet espace libéré à la marge par l'homme. L'art et la nature ont ceci de commun, c'est qu'ils prennent le temps de libérer le tant. L'art, dans ce qu'il est le fruit de l'instrument que l'on est, et non pas le créateur (l'art n'est pas initiateur mais un résultat) de qui l'on est ou voudrait être, et faire un artiste reconnu est long. L'art aujourd'hui est un désir de puissance !!! 

La nature, est cette situation biologique, dont nous dépendons, et qui aujourd'hui nous fait détacher, des cycles infernaux que nous subissons. Pour observer le cycle de production des fruits et légumes qui tend à se relâcher, la fuite des grandes villes, la fuite des besoins d'urgence, bref!! 

Un jardin fait pour plaire, là tout de suite, parce qu'il faut montrer? 

Enfin, bref! il faut se battre, quelque soit son domaine de prédilection. Se battre veut dire se ressourcer, et transmettre au plus loin que l'élan dans lequel on s'est inscrit, nous envoie.

Et pour renvoyer à la création ce qu'elle nous donne....sans savoir tout de suite si ce que l'on dit à une portée, mais déjà intégrer, pour peut-être créer. La mesure d'un tant, prends du temps.

Merci Isabelle, j'emprunte ton texte sur Blogosapiens du 21/03/10 qui renforce ma petite idée.

Méditation du dimanche

"Malgré l'orgueilleuse prétention que nous avons de dominer la nature, nous sommes encore ses victimes, parce que nous n'avons pas appris à nous dominer nous-mêmes." (C.G. Jung - Essai d'exploration de l'inconscient)

21/03/2010 dans méditation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

"Malgré l'orgueilleuse prétention que nous avons de dominer la nature, nous sommes encore ses victimes, parce que nous n'avons pas appris à nous dominer nous-mêmes." (C.G. Jung - Essai d'exploration de l'inconscient)

Vers, qui lisent dans la nuit.

Jour et nuits

 Les branches des étoiles du ciel

Portent une lumière couleur de miel

La voûte céleste est remplie de vers luisants

Pendus aux fils des astres brillants.

 

Tes yeux, dans les rais de cette lumière

Ouvrent comme une grande bannière

Tes cils balayent comme se balancer

Et chaque fois l'Amour s'est fait messager.

 

Dépendance et liberté sont deux étoiles célestes

A qui ma vie doit, se soumets et se leste

A l'heure de ma renaissance, le poids de mon amour

Pour toi, éclaire une toute autre que toi, mon amour.

 

 Maxence de Camaret « Itinéraire d’un Jardin Composé"

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Des calculs ou du temps !

Au creux des horizons vagues, entre jardin et souvenirs, il faut savoir attendre; comme une saison, qui succède à l'autre, il y a un temps pour tout, Quohelet, pluie de circonstance, soleil pour bientôt. 

Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas, qu'on ne vit pas...Je vis là, à Valmer en 2003, ce que je ne voyais pas. Je voyais la suite, déjà, car je respectais le temps d'apprendre, et de croire !

A l'horizon durable qu'on espère tous, moi le premier je donne un certain temps au Tant, car si tout est pressé, pourquoi sommes-nous les seuls fous à s'en rendre compte ? Les jardins naturels que j'ai connu, jeune, m'ont défini comme un paysagiste du patrimoine naturel, naturellement. Car on sait bien qu'il en faut !!! On a besoin de nos plantes dans nos jardins pour se souvenir qu'il faut que le vivant vive...pas le virtuel, pas l'ersazt d'une sauvage image exacerbée! puante de douleur non suggérante ! Pourquoi ? Un Tant viendra...

 

Patience et longueur de tant...

Une vie à la campagne, dont les souvenirs regorgent de nature ne s'improvise pas, mais laisse toute la place à l'imaginaire. Cette habitude de regarder et d'observer permets à l'imagination de fonctionner de manière très naturelle. A force de créer du lien entre soi et la nature, ce n'est plus un rêve, ni une chimère...

En 2000 et répondre à l'appel de la nature dans les jardins, et en 2004, lorsque Jardins Composés est né dans ma tête, pour le début de cet itinéraire au jardin qui visionne du plus près au plus loin, l'espace des grandes surprises de la nature, artistiques et poétiques, je savais qu'un jour, mon intuition de me situer comme paysagiste du patrimoine naturel ne serait pas vaine. 

J'ai écris dans un post que la nature courait le risque de se voir marchander, comme tout, mais il reste toujours ce jardin secret où votre nature peut rencontrer la nature. Il ne dépends que de vous d'assister aux plus belles expositions et scénographies que notre Terre nous réserve.

Jardins Composés est né de ce constat qu'il ne vaut d'exister que par ce respect, toujours plus grand de ces fabuleuses richesses intérieures à soi, en relation avec celles de la nature. 

 
  Superposition de la réalité sur l'imaginaire et de l'imaginaire sur la réalité.
 

Pour un autre Tant !

 Bonjour pour 2010, 

A la fin d'un cycle d'expérimentations et de réalisations dans le domaine des jardins, je propose d'intervenir pour vos projets d'animation, de réalisations et de développement de votre jardin. 

Vous pouvez me joindre à [email protected] ou au 06.48.86.31.93 ou jardinscomposes.typepad.fr

Paysagiste du patrimoine naturel, artiste et photographe, j'aime voir dans un lieu une histoire visuelle, qui peut être le jardin secret qui vous habite. L'écriture peut aussi mettre en perspective l'approche du jardin. Toute ou partie de votre lieu peut être mise en scène, de façon durable ou éphémère, et ainsi permettre "Un autre regard sur votre jardin, c'est déjà le jardin secret qui vous habite"

Jardins Composés est une démarche, un itinéraire au jardin, une petite société. Pour un temps, un autre Tant, je vous aide à enrichir votre espace privé et/ou ouvert au public. La nature regorge de subtils détails qui en font une animation en elle même, et donne à votre espace jardin une toute autre dimension. Formé dans des lieux de caractère, Domaine de Bellevue où Cézanne venait peindre entre autres, Le Pigeonnier, à Aix, puis le Château de Valmer en Touraine, d'inspiration Italienne, je me suis forgé une culture de la réalisation paysagère mais aussi un sens de la valorisation. 

Dans ce sens, nous avons avec Pascale Marq, paysagiste, peintre et photographe, présenté un jardin au Festival des jardins de Chaumont pour l'année 2009, thème de la couleur, non retenu, mais qui peut faire l'objet d'installation, sur ce thème ou autre de votre choix.

Vous pouvez me contacter pour plus de détails.

Sauvées du réchauffement, par l'araignée de Noël

 

01 Liszt_ Waldesrauschen, S 145_1

2010 année Humanité et biodiversité

Hubert Reeves a le plaisir de vous informer de la sortie prochaine courant novembre d'un ouvrage collectif auquel il a participé en tant que président de la Ligue Roc. Il s'agit de "HUMANITÉ ET BIODIVERSITÉ. Manifeste pour une nouvelle alliance. 
Co-édition Ligue Roc/ Descartes et Cie

Comme le précédent, il réunira des textes d’auteurs venus de différents horizons (scientifiques, juristes, experts, militants associatifs…). Sa clef d’entrée : la biodiversité dans différents champs de la société (économie, santé, recherche …).

• Author(s): Hubert Reeves 

En 2004, lorsque mon projet de Jardins Composés prends forme dans ma tête, je m'appuie sur cette observation et mémoire de la nature que j'ai fréquenté en étant jeune. Jardins Composés est une marque de fabrique, devenue une petite société en 2007. 

Les temps sont durs, certes, mais peut-être que cette année 2010 permettra à ce projet de se relancer, en tout cas, il m'est toujours agréable de penser qu'il faut persévérer.

A ceux qui liront ces lignes, je cherche des projets de jardins liés véritablement à la nature, où la biodiversité prendrais tout son sens. 

Merci
 

La fleur et sa couleur

A la fleur et ses couleurs, à ses jardins et ses senteurs, pauvres consolateurs d'un naturel endormeur...et là, recomposé par mes soins, un exercice sur le bouquet.

On ne sait pas!

Si comme la neige tombe et souligne JUSTE ce qu'il faut, les formes à épouser, et pas plus, on pourrait faire des jardins JUSTE comme il faut, un peu comme regarder la nature pesante et pensante.