L'écriture est une exposition de notre pensée, soit spontanée, soit plus indirecte.
Il m'arrive de pouvoir écrire, sans avoir même eu le temps de saisir ce que j'allais exprimer. C'est assez agréable d'être surpris!
Hier, nous avons passé avec quelques amis de Goult, deux heures à se raconter des histoires écrites par chacun de nous. Il fallait piocher 1 photo et 2 objets dans le grenier, puis associer les 3 en imaginant une histoire.
J'avais une photo de deux filles en maillot sur une plage jouant à saute-mouton, un pull-over bien épais et une grosse couette repliée. J'ai posé la couette sur le sable, sur laquelle est positionnée la fille du dessous et mis le pull à la fille du dessus en train de passer par dessus sa copine.
Voici l'histoire:
Ah! quelle opposition! Quand l'été me fuit où que je le repousse, c'est comme un grand trou noir. Je ne sais pas pourquoi je me projette tout de suite en hiver. L'automne est une saison bizarre sans queue ni tête. L'été indien c'est pour les canadiens et les cartes postales des érables rougeoyants!
En automne, mon grenier est un peu comme ma pensée, on y voit plus grand chose. La reine du grenier est un oiseau de nuit: je suis chouette et j'effraie.
Son shuintement est comme le vent dans les portes, en plein hiver...
Ouh! la, je crois que je vais prendre un pull et une couette, sans oublier la carte postale de la plage...! et je vais jouer à saute-saison.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.