Jardins Composés

La réalité

La réalité c'est ce que nous sommes, individuellement et collectivement, et ce que nous ne sommes pas encore!

La Terre n'est pas ronde, elle est continue!

Relatant ma dernière note, d'un horizon qui continue, le préférant à la perspective enfermante du temps qui passe et du Tant qui ronge les jours, j'ai décidé de redoubler d'efforts et de tenir bon.

Un autre regard sur les images qui s'offrent à moi, me font espérer et réaliser.

Je ne serais pas la branche de chêne, happée par la nécessité matérielle et physique de tenir debout, mais le bois qui s'appuie, et remercie toutes celles et ceux qui m'encouragent depuis un certain temps.

Pour ma part, l'intuition première de Jardins Composés, initiée de cette vitalité de la Nature, prends forme et constate que la réalité du développement des Jardins, renforce petit à petit, cette conviction.
Mais c'est une conviction que j'ai depuis que j'observe la nature, tout jeune.

J'en veux pour preuve les doutes émis à cette intention, les informations lues ici et là, mais surtout le besoin des gens pour voir ce retour à la nature; je voudrais juste les y aider en terme d'aménagement de jardins et de valorisation de l'espace naturel.

Je ne parle pas de marketing, ni de concept, mais de réelle beauté de la nature...sagesse du regard, sagesse de ce qui est enfoui, d'une envie d'apprécier, pas de s'approprier! le regard est une attitude de perpétuel étonnement, ce qui me paraît être la base de la vitalité, non?

Pour passer à l'étape suivante, qui est de pouvoir déposer des statuts d'entreprise, là, dans les deux mois qui viennent, j'ai besoin d'aide!

Pour 2007, je voudrais:
- faire exister juridiquement et financièrement Jardins Composés
- faire connaître et apprécier cette démarche d'entreprise
- entraîner et collaborer avec des partenaires vitaux.

Faire exister juridiquement et financièrement, pour aborder la 2e étape, faire connaître cette démarche d'entreprise, lors d'une exposition à laquelle je suis favorablement accueilli. Regard Goult est une association culturelle, qui depuis trente ans organise "Eté à Goult", patchwork de valorisation de l'artisanat, des artistes, et rencontres diverses sur la place du village (dîner, théâtre, cinéma et musique)
Le végétal n'était pas représenté, et tout naturellement, j'ai fait la proposition suivante de faire connaître Jardins Composés et d'initier un inventaire végétal sur la commune fait par les habitants.

Outre le soutien moral et d'organisation de deux amis Allemands, scientifiques de l'environnement à L'UNESCO Paris, et habitant aussi Goult, je devrais avoir l'aide d'un botaniste du Parc du Luberon pour valider scientifiquement ce travail d'inventaire.

J'ai demandé à une amie, architecte paysagiste, artiste et respectueuse de la nature, de s'associer pour la manifestation, qui a accepté, propose à une photographe qui vient de boucler un tour du monde des jardins en 9 mois, de faire un clin d'oeil sur son itinéraire.

Dans l'esprit de ce travail sur la biodiversité au jardin, je compte rencontrer à Paris, Noë conservation, qui en lien avec le Muséum National d'Histoire Naturelle, avait lancé le Programme Papillons, témoins de la qualité de notre environnement, et relancé depuis mars 2007, auquel je me suis inscrit. Leur action en faveur des jardins, respectueux de la biodiversité, m'interesse et j'espère une rencontre fructueuse de soutien, voire plus.

Pour être encore plus concret et avancer, je propose la vente de photos sur différents thèmes de la nature, et votre action permettra de financer le démarrage de l'entreprise.

Mon réseau de personnes attachées à un jardin naturel s'étoffe, les contacts se multiplient.

Jardins Composés sera une entreprise de conseil et de valorisation des jardins naturels et des paysages.

Le rêve est un peu la nostalgie d'une réalité vitale.

Si pensée!

Si pensée, la Nature, du cerveau d'un paysagiste, d'un agronome et d'un logisticien, d'un photographe qui questionne son propre regard, au travers d'un paysage, qui se voit selon la représentation qu'il s'en fait!

L'enfantement du veau végétal aux entrailles de mère Nature, impulsant mes regards voyeurs, et tant mieux, d'une déchirure boisée aux accents parfumés d'un Cade (genévrier un peu spécial), et puis d'un chêne dévoreur de solidité, qui happe la copine d'à côté, une branche, féminine, passant par là!
En chêne...

Idyl! marketing tomate, à faire rougir de honte celui qui écrit celà. Je l'ai acheté, l'ai goûté à midi! Désolation et répprobation, totale.

L'idée de mettre en perspective deux rangées de vignes et une tomate! La perspective est sacrément réductrice, quelle constatation, concept, ou révolution du regard! La tomate, enfermement d'un concept marketing, qui n'est qu'un mot, galvaudé! IDYL! dure à la cueillette, au transport, à l'emploi, au goût. Il faut que Babel s'écroule encore et encore, et plus, et TOP! écroulement...final! Veau né! Naturel!

Une perspective lie le paysagiste et l'homme! Une perspective me fait peur, elle enferme plus qu'elle ne grandit, éventuellement l'horizon. Elle dirige? qu'elle...que, part, oui! C'est un point de liaison.
Cà me dérange ces théories, ces concepts, chacun, faute de créativité, se dit concepteur, aujourd'hui! Gare! comme un train en bout de gare, cul de sac!

C'est toujours la crise de la créativité! YDIL

Si Louis XIV, devant la perspective du canal, emmenant le regard au delà vers l'immense horizon de sa démesure, avait réussi à nous prouver que son concept de grandeur fût simplement horizontal, il aurait mieux valu qu'il nous dise que la tomate venait du Pérou, YDIL, de ses grandeurs lointaines, sans saveur!
Mais Louis XIV était vertical, à la place de l'Autre. Il ne voyait pas que l'horizon n'a pas de grandeur, il confondait horizon et divinité!

L'horizon est toujours bouché, devant tant de grandeurs. Halte à la mondialisation! Partage des semences oui, celui de l'échange, qui donne place à! là. Chairement reconnu! Mais c'est la (T)terre...

La Nature alors, prends, enferme ou libère, c'est le regard différent qui fait le concept! Car l'horizon n'enferme pas, il libère, la Terre n'est pas ronde, elle est continue...

Exclamations!

Pour décompresser de ce quotidien, je pars de temps à autre dans la nature, en silence, pour régénerer mes sens, mes liens. Et depuis longtemps je voulais visiter cette "Ferme aux lavandes" en bas du Mont-Ventoux.

Sur cette route sèche, fleurie de romarins, survolée par l'Aigle de Bonelli, majestueux, porté par le courant d'air, je sillonne la route à 1000 m d'altitude.

La ferme, est un petit mas jardiné, plein de belles brocantes, fauteuils, chaises, tables vieillotes.

Les plantes n'ont pas encore toute leur place, faute de confiance dans le climat sub-alpin; quelques explications suffisent à me faire comprendre cet univers.

Lorsqu'un beau moment se présente; les chats attirent mon attention, et tout à coup, mon interlocutrice s'exclame! Les magnolias! je pose mon regard en témoin, elle, sa parole en évidence. Et tandis que je saisis la beauté de la fleur, j'entends en deuxième écoute, la mélodie de ses exclamations! et de nourrir mon attention sur cette fleur qui naît! à tel point que je ne vous le raconte que maintenant. En rapprochement d'une deuxième émotion! Tout simplement beau!

Un autre jardin.

Hier, comme je partais vers mon cours d'observateur de la Nature, une fois par mois et initié par le Parc Régional du Luberon, j'ai pu voir des petits villages inconnus, perchés sur quelques hauteurs.

Le thème de la journée était le sol, la pédogenèse, l'humus, l'eau.

Cette dimension verticale fait partie du regard aussi.
Le matin, cours, et l'après-midi, pratique.
Je ne regrette pas d'avoir humé les senteurs de la terre, vu des tas de petites bestioles, foule qui représente un monde caché, utile, très utile.

Sûr que le regard a plutôt tendance à profiter à l'horizontale, à saisir l'immédiateté d'une prise de vue. Regarder sous ses pieds à l'avantage de donner à penser à sa propre dimension, pour peu que l'on lève la tête aussi!

Cachées à la lumière, les "petites" choses de la sous-terre, témoignent d'un monde sacrément organisé, interdépendant, d'une verticalité qui nous emmène vers la cime des arbres, et penser que de leur hauteur, les végétaux dépendent pour une bonne part de ce travail de dégradation.

La mort au service de la vie! La vie à côté de la mort, sous 1 m de sol...et au-dessus de nos têtes.

D'un contre-point

Survenu, d'une régularité, un contre-point, d'un Bach, auréolé d'un titre, méprisé du point, contre la régularité, comme d'un avancement programmé, de la vie, en manque de liberté!

Le contre-point de JS Bach, après les rigueurs, administra aux oreilles, "cet vent" de liberté, commune aux oreilles de la volupté! Et découle, toute note, à l'oreille d'une liberté...

Le rapace, un poète

Le rapace, un poète de la terre, celui qui sélectionne, comme on sélectionne les mots, pour cisailler la vie. Passe la fureur de la vie, passion et nostalgie, ce que pourquoi, Il vit et il sélectionne, tel un rapace, mes proies! Tes envies, labeur de mes terreurs, plus! faut-il absoudre, pour advenir, d'être ce qu'il advient!

Le jour où tu croises un regard de rapace, tu as tout compris! En face à face.

Je bats la campagne, de mes ailes volages! et je sais que là, planant, tombant comme un regard mirroitant la vie, tu es là! docile comme une proie, de je ne sais qu'une Vie, appropriée, qu'une autre balancée, que toi, en admirance, d'une autre Vie!

Alors, d'une autre vie, il éllabore, l'autre régularité, artiste d'un complément, advenu, comme désirée.

Tel est l'Homme! entre deux eaux, salée, douce!

On m'avait dit!

Quelqu'une m'a dit il y a peu de temps, parce qu'elle peint, que l'hiver portait des couleurs aussi. Je fais la première fois, l'expérience d'un regard appuyé cet hiver sur toutes ces ambiances hivernales, teintées de bleu et gris, de lumière épurée, de vert sombre à noir, écrasées et basses. Le paysage s'aplatit un peu comme en été; voici venir le printemps depuis 10 jours et j'ai l'impression que ce même paysage grandit, et tenter de deviner pourquoi?

Est-ce le soleil qui dans sa course attire l'écriture, les lignes du paysage, les arbres se parant de leurs premiers apprêtements! L'espace-temps nous donne à voir l'oubli des dernières feuilles de chêne, sessiles, que repousseront à terre les bourgeons naissant en débourrage de leur sève montante.

Est-ce la lumière particulière, encore crue et à point, qui cisaille chaque détail, ou est-ce notre regard qui, pas encore écrasé sous l'assaut des rayons, arrive à se dilater?
Es-ce la prime impression?

Ces couleurs mauves clair, roses, vert tendre, vert jaune, blanc gris, violet marron, rose rougeâtre, et que sais-je! sont belles, très belles... Les chatons, les bourgeons, les premières feuilles sorties du moindre effort, vont exploser, là, ces jours-ci. N'en manquez pas une bribe, regardez en quelques jours, la sortie d'un nouveau-né, admirez sur plusieurs jours, des arbres qui se parent de couleur, et enfin regardez ce que la nature nous offre, lorsque tout est accompli.

Choisissez un paysage et regardez-le évoluer, là, ces jours-ci....

Crier dans le jardin...

Si là, ce soir je pense à toi, Jardin, Nature, Paysage, celà veut bien dire que mon regard est sans nul doute comme un cri, une mélodie, un oeil bien ouvert et silencieux.
Ce sont mes sens qui, instinctivement me ré-apprennent le jardin de mon enfance. Combien de vers luisants, pendus aux fils des astres brillants!
Que d'enfants penchés sur cette terre, naturellement, de souvenirs de cache-cache dans les hautes herbes des prés à faucher, de plantes en semi-liberté; la vie a changé, d'accord, mais nos sens eux? enfouis peut-être, eux n'ont pas oublié. L'odeur du bois, les bruits des feuilles sous les pas, le pic-vert qui cogne le bois, nous rapellant la modernité de nos bruits.

Quoi nous guide! qui crie! qui j'èrre en souvenir du futur, proche et déjà approprié, d'une proche bulle financiature, où couvent déjà les prochains méfaits de leur nature? Les oeufs j'aime...

Doux rêveur!! mais oui, mais oui...Si je te parle ce soir, doux financiateur de notre Nature, future, c'est que tu es doux encore, car caché dans tes rêves mais faits! D'Où? Sur cette terre, Moi aussi, mais mes rêves sont déjà faits; toi tu t'agites déjà trop vite, moi je lance un cri en silence.
Je t'invite à regarder deux nouvelles bulles que tu ne connais pas encore, et voyons si tu vois. Vois, six mélodies: toi, ta bulle et ton cri, et, moi, ma bulle et mon cri.

Regarde et click! quicri! quicri! quicri!

Jardin de lignes

Faire un jardin pour une Marocaine n'est jamais facile tant l'exigence est forte; le moindre détail a son importance. Mais c'est tant mieux! et je dois dire mon meilleur souvenir peut-être!

Si en lignes et fendant l'horizontale, la piscine avec ses marches multiples, donna le ton et la direction. Il n'y avait plus qu'à épouser, voire accentuer, mais en contredisant courtoisement pour relever sa linéarité. Des passages d'accès en diagonale, pas d'angle droit, des verticales assez fines pour contredire en toute solidarité et en toute sobriété.

Le jardin a deux ans maintenant, et l'ambiance se construit, méditerannéo-marocaine!

Pour la visite c'est l'Album photo Sultana en colonne.